Le Fonds de dotation Léo Lagrange

Le Fonds de dotation Léo Lagrange a été créé par la Fédération Léo Lagrange dans le prolongement de son engagement pour l’Éducation populaire. Ce Fonds a pour vocation de soutenir les projets associatifs du réseau concourant à l’intérêt général et concrétisant au quotidien l’ambition de donner à tous les moyens de s’épanouir tout au long de la vie. En subventionnant les associations lauréates de ses appels à projets, il se donne pour mission d’impulser, accompagner et financer les initiatives locales, participatives et/ou novatrices, inscrivant pleinement son action dans l’Économie sociale et solidaire.

Conseil d’administration du Fonds

Le Fonds de dotation est administré par un Conseil d’administration composé de 9 adminstrateur.rice.s réparti.e.s en 3 collèges. En 2020, les membres suivants ont été désignés pour 3 ans par :

le Conseil d’administration de la Fédération Léo Lagrange

Hervé CRAUSTE – Président
Céline RECCHIA – Trésorière
Marie-Morgane LE MARECHAL

le Conseil Stratégique de la Fédération Léo Lagrange

Marcelle BAUCHER

Michèle BLOT
Jean-Loup CHAUMET

le Conseil d’Éthique de la Fédération Léo Lagrange

Georges HEINTZ

Michel JOLI
Marc SIMON

Léo PRO

Cet appel à projet, issu de la refonte du Fonds de dotation qui a eu lieu entre 2023 et 2024, vise à soutenir l’innovation et renforcer l’expertise dans les métiers de la Fédération Léo Lagrange. Il a lieu tous les deux ans, finance moins de projets mais avec des montants plus importants.

Il se déroule en trois phases :

  • Les professionnels de terrain de la branche métier identifient un problème partagé, qui constitue un irritant au quotidien
  • Pendant 6 mois, des équipes de terrain testent, bricolent, prototypent des projets répondant à cette problématique
  • Le jury du Fonds de dotation sélectionne un lauréat et accompagne ce projet, tant financièrement qu’en mobilisant des compétences, afin qu’il puisse être diffusé au sein du réseau métier.

Plus d’informations & candidature :

Petite Enfance
Laëtitia Postolovic courriel

Enfance
Marie Duarte courriel

Ados-jeunesse
Antoine Racki courriel

Équipement de proximité
Julien Mingot courriel

Formation
Fabienne Faudé courriel

Sport
Sylvain Préhu courriel

Léo ASSOS

Cet appel à projet a pour objectifs de mobiliser notre réseau associatif autour de thématiques qui leur sont chères, le soutenir dans son développement et encourager l’engagement.

Il a lieu tous les ans et finance des projets dans une enveloppe de 100 000€

Le choix des thématiques se déroule en amont de la campagne lors d’un atelier participatif ouvert à toutes les associations affiliées qui souhaitent y participer. Un webinaire est ensuite proposé lors de la campagne avec des experts des thématiques retenues.

Retrouverez les lauréats des années précédentes : les lauréats

 


3 thématiques

Un enjeu de santé publique et économique majeur

Grande cause nationale en 2025, la santé mentale des Français est un enjeu majeur alors qu’un Français sur quatre sera confronté à un trouble mental au cours de vie. Sentiment de solitude, plaintes psychologiques, risque de dépression, voire pensées suicidaires, la santé mentale se dégrade. Tous les publics sont concernés : enfants, jeunes, adultes et aînés. En effet, si la santé mentale est influencée par des facteurs individuels, elle l’est aussi par des facteurs sociaux, culturels, économiques, politiques et environnementaux. La qualité et les conditions de vie, le travail et les interactions sociales peuvent être des facteurs déterminants de l’état de santé mentale des personnes.
Les populations précaires et vulnérables sont particulièrement exposées aux troubles de la santé mentale :
  • chez les personnes âgées, l’isolement social peut engendrer de l’anxiété ;
  • les aidants d’un parent âgé, d’un proche ou d’un enfant malade ou en situation de handicap sont confrontés au besoin de répit physique et mental ;
  • les familles monoparentales, et plus particulièrement les mères isolées, subissent une charge mentale et physique intense pouvant mener à l’épuisement ;
  • les personnes rencontrant des difficultés à accéder au monde du travail peuvent souffrir d’un sentiment d’exclusion engendrant une perte de confiance en soi ;
  • chez les plus jeunes, une surexposition aux écrans peut entraîner des troubles du développement et du comportement, aggravant leur vulnérabilité psychique.
Tous ces facteurs cumulés renforcent le mal-être et les risques de troubles mentaux, nécessitant un accompagnement et une prise en charge adaptés.
Qu’entend-on derrière santé mentale ? Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : « La santé mentale correspond à un état de bien-être mental qui nous permet de faire face aux sources de stress de la vie, de réaliser notre potentiel, de bien apprendre et de bien travailler, et de contribuer à la vie de la communauté. Elle a une valeur en soi et en tant que facteur favorable, et fait partie intégrante de notre bien-être. »
Tous les projets visant à lever les tabous, renforcer la prévention, favoriser l’accès à l’information, proposer des leviers d’action – par le sport par exemple seront étudiés avec beaucoup d’intérêt !

Renforcer le lien social et l’inclusion

Après un regain du sentiment de fraternité en France pendant la pandémie de Covid-19 en 2020 et 2021, force est de constater que cette impression recule en 2022 d’après la dernière édition du Baromètre de la fraternité.
Dans ce contexte de crises globales, de fracturation et d’atomisation de la société, cultivons le bonheur local ! Le quartier ou le territoire apparaissent comme des échelles auxquelles les citoyens peuvent se projeter pour agir et remettre la convivialité au cœur du vivre ensemble. La recherche et la définition de nouveaux indicateurs de richesse constituent un des apports de ces travaux [Sas, 2014], dont certains résultats montrent que le niveau de satisfaction dans la vie dépend en premier lieu de l’existence de liens sociaux puis du niveau de revenu [Amiel & al., 2013].  Et les projets associatifs ont cette capacité à tisser du lien social et à catalyser les initiatives en faveur du bien-vivre, quelles portent sur la dimension matérielle du quartier (ex : végétalisation), relationnelle ou symbolique (ex : faire évoluer l’image que l’on a d’un quartier).
Toutes les initiatives visant à renforcer l’animation locale d’un quartier, à le rendre plus hospitalier y compris pour les plus vulnérables (enfants, personnes en situation de handicap, ainés, …), plus vivant, en harmonie avec les espaces naturels, seront fortement valorisés !

Faire face aux défis contemporains

Dans un long entretien autour de son ouvrage Antidote au culte de la performance, Olivier Hamant revient sur un constat lié à l’évolution du monde dans lequel nous vivons : « Nous entrons dans un monde qui devient très turbulent. C’est l’époque des méga-feux, des méga-inondations, l’époque des remous sociaux, des crises géopolitiques. Nous sommes en train de quitter le monde de la moyenne (quelle température moyenne dans une journée ?) pour entrer dans le monde de l’écart-type, celui dans lequel il peut faire 5 degrés et 30 degrés en milieu d’après-midi. Dans un monde qui s’occupe de la moyenne, finalement, on peut prévoir, faire une trajectoire. Dans un monde qui devient très fluctuant, où ce sont les variations qui dominent, ce qu’on a prévu pour la fin de journée peut arriver le matin. Si je le dis plus brutalement, dans un monde fluctuant, turbulent, dans le monde de l’écart-type, le long terme n’existe plus. Et ça, c’est un vrai changement de civilisation, parce que ça fait 10 000 ans, finalement, depuis les néolithiques, qu’on est dans le contrôle. Et là, on se rend compte que notre excès de contrôle nous a fait perdre le contrôle. Et donc, il va falloir vivre en lâchant prise. C’est très nouveau. »

Ce changement nécessite d’accompagner nos différents publics au développement de nouvelles compétences pour faire face à ce monde fluctuant et aux transitions numériques, environnementales, sociales, démocratiques qui l’accompagne. Donner les moyens à nos publics de comprendre, de s’impliquer et de prendre leur place dans cette société ainsi que d’expérimenter de nouvelles manières de faire est une priorité. Développer la réflexion, l’esprit critique, encourager l’innovation y compris dans des domaines techniques comme l’agriculture dans les pays du Sud … sont des briques essentiels pour l’émancipations de toutes et tous.

La Fédération Léo Lagrange

Réseau d’associations d’éducation populaire et employeur de l’économie sociale, la Fédération Léo Lagrange s’appuie sur les compétences de milliers de bénévoles et salariés pour bâtir une société de progrès. Pour elle, être un mouvement d’éducation populaire, c’est :

  • Donner les moyens à tou.te.s, tout au long de la vie de s’épanouir et de s’emparer de sa citoyenneté
  • Disposer de moyens de se former tout au long de la vie
  • Agir, en complément de l’école et de la famille, pour favoriser l’égalité des chances
  • Proposer aux publics de tous âges des activités et des loisirs épanouissants
  • Favoriser l’échange culturel et la mixité sociale
  • Être l’ambassadrice de la jeunesse en offrant aux jeunes un espace d’engagement citoyen

Ouvrons
tous les
possibles